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3 posts from octobre 2010

18/10/2010

Une chasseuse sachant chasser....

.... sait aussi COURIR!

Christine a participé aux 20 kms de Paris il y a quelques jours, et avec un temps très honorable de 2h05, n'avait pas l'air trop vermoulue le lendemain...

Je parie que c'était la première fois qu'elle parcourait une si longue distance dans Paris sans s'arrêter pour visiter un appart!

20-km-de-paris

14/10/2010

La palme du pire client de l'année

Palme-d-orNe cherchons plus, on arrête les votes, le pire client Homelike Home de l'année a été désigné, haut la main.

Ce n'est pas un client qui n'a pas les moyens de ses ambitions, non non. Celui-là, nous le débusquons dès le premier rendez-vous, lors de l'élaboration du cahier des charges, ou, s'il avait bien caché son jeu, lors des premières visites. Et quelque part, on le comprend, on voudrait tous trouver la perle rare à un prix imbattable.

Non, le pire client de l'année a largement les moyens de ses rêves.
Il veut un appartement (quasi-)parfait, idéalement situé, mais acquiese d'un air entendu quand on lui parle de prix du marché. Et on lui fait confiance, il dirige une société qui est connue pour avoir des "valeurs".

La recherche est ardue, car les produits parfaits sont rares (comme je le ressasse beaucoup!). The P Product est finalement identifié, après plusieurs mois de recherche, commercialisé par une agence qui nous en donne la primeur. Une offre au prix est faite, l'affaire semble conclue... du moins le croyons-nous naïvement.

Car ce client-là "sait faire du business, lui", et n'a aucunement l'intention de payer le prix demandé. Après avoir essayé de baisser son offre, il décide de se passer d'au moins un des intermédiaires (l'agence) en contactant directement le propriétaire (dommage, le bien était en exclu). Devant nos remarques, il nous accuse "d'être de mêche avec l'agence", et de ne pas défendre ses intérêts.

Pour finir, il perd l'appartement, bien entendu. Et nous 3 mois de boulot. Et le client véreux, bien sûr. Mais heureusement pas la confiance de l'agence, ouf!

 

 

12/10/2010

Les vendeurs étant toujours aux abonnés absents, les prix continuent leur flambée sur Paris

.... comme le crient (ou plutôt l'ont crié) haut et fort la kyrielle de dossiers immobiliers de la rentrée.
(j'ai un peu tardé dans la rédaction de cette note, nous voilà déjà en octobre!)

Sept2010_capital Sept2010_express  Sept2010_lepoint Sept2010_nouvelobs

Pour cette note, je pourrais quasiment faire un copié-collé de la dernière du genre au mois d'avril dernier (c'est ), tant le message est le même, et la situation désespérément embourbée.

Peut-être plus encore aujourd'hui qu'à l'époque (c'est peut-être pour ça que j'ai reculé au maximum le moment d'aborder le sujet, d'ailleurs!....)

En bref.....

Les vendeurs ne sont malheureusement toujours pas de retour sur la marché.
Plusieurs raisons invoquées:
- la crainte de céder leur bien sans en trouver un autre
- la peur de se réendetter et de prendre un crédit relai, dans un contexte économique encore bien fragile
- l'espoir de voir les prix grimper encore.

Et c'est leur immobilisme qui créée la hausse de prix, par effet de pénurie. Selon les sources, on table sur une augmentation des prix de 10-15% en un an, avec un nombre de transactions qui reste faible. Même si elles sont plus nombreuses qu'en 2009, année "morte" (+50%), elles sont loin des volumes réalisés avant la crise (30% de mois qu'entre 2002 et 2006 selon MeilleursAgents.com)

Et en face d'une offre extrêmement réduite, d'où vient cette masse incroyable de demande?

- de l'effondrement du coût du crédit (les taux ont atteint leur niveau le plus bas depuis plus de 40 ans)
- du retour simultané de tous les acquéreurs: investisseurs qui cherchent une valeur refuge, et parisiens fatigués d'attendre une baisse des prix qui ne vient pas (et qu'ils ont attendu, pour certains, pendant un an)
- de la remontée des taux annoncée pour début 2011.

Mais en réalité, tout ne part pas comme des petits pains, et on observe 2 marchés:

- Celui des biens sans défaut majeur (20% du parc selon l'un des articles, encore moins selon nous!), pour lesquels les ventes se font à la vitesse de l'éclair et souvent sans négociation
- celui, plus vaste, des biens médiocres, qui peinent à trouver preneurs.

Le président de la FNAIM force le trait en parlant de "tout ou rien"; "soit le logement est acheté en une seule visite, soit l'affaire devient très complexe".

Comment se traduit cette situation dans notre quotidien de chasseuses d'appart'?

- La ruée est telle sur les petites surfaces (un produit de qualité correcte est vendu à la première visite), que nous ne parvenons plus à jouer notre rôle d'intermédiaire sur ce type de bien. Nous visitons, souvent les premières, mais même si nous faisons une offre pour nos clients absents ou éloignés géographiquement, elle n'est pas acceptée car mise en face de dizaines d'autres offres de clients présents, eux.

- La surenchère est devenue monnaie courante chez les particuliers. Les visites de vente par particulier ressemblent de plus en plus à des visites pour des locations: vous tentez de faire une offre au prix, on vous répond "ok, déposez un dossier, on vous rappellera"!
Bien que 50% des offres à la vente soient statistiquement présentées par des particuliers, Homelike Home a réalisé moins de 20% de ses transactions 2010 par ce biais, à cause de ces dérives (surenchère.... ou autres!)

- Les "micro-quartiers", qui sont ceux en majorité ciblés par nos clients (Montorgueil, Bretagne, Daguerre, Commerce....) ont littéralement explosé, et 10 000 euros/m2 est devenu le ticket d'entrée, pour un bien "standard".

- Pourtant bien au fait de la situation, nous restons effarées par le prix affolant auquel se vendent certains biens. Quelques exemples, en vrac:
- Programme neuf Laennec dans le VIIe: tous les lots sont partis en quelques heures, à des prix allant  pour certains jusqu'à 20 000 euros/m2
- Quartier Gros Caillou, appartement en 4e étage avec vue dégagée (mais pas sur la Tour Eiffel!) dans un immeuble 2001, vendu 15 700 euros/m2 en 24h
- St Germain des Près, 2p de 70 m2 avec terrasse de 20 m2, vue dégagée (mais pas sur monument, encore une fois!), 24 000 euros/m2
    ..........

- Il arrive (heureusement pas trop souvent) que nos clients ne remportent pas le produit convoité, même avec une offre au prix, étant donnée la concurrence. Rien de plus difficile, ensuite, que de  reprendre une recherche avec un client qui doit faire le deuil d'un appartement....

NB: Vue l'ambiance du marché, nous restons étonnées que seulement un seul des magazines ait parlé des chasseurs d'appartements, alliés de choix quand il s'agit d'être réactifs.....
Petite mention spéciale, donc, au dossier de Capital, qui a eu la très bonne idée de parler de Homelike Home, et de 2 autres chasseurs membres de la FNCI! (c'est ici)