Un marché de l'ameublement en berne

 

 

 Qui l'eut cru !!!

Lorsque l'immobilier est moins dynamique, le marché du mobilier se porte aussi moins bien...logique, lorsque les gens ne déménagent pas, ils n'ont pas envie d'acheter de nouveaux meubles. c'est ce que l'on appelle le lien de cause à effet !!!

En 2013, le marché de l'ameublement chute encore de 2,9% avec un chiffre d'affaires de 9,27 milliards d’euros. 

Le marché revient à son plus bas niveau depuis 2009 et peu d’acteurs sont épargnés par la conjoncture difficile qui secoue le marché. 

 

Deux explications :

- La crise est toujours là et les Français n'ont pas envie de consommer. Ils préfèrent épargner pour faire face à une situation économique tendue. 

- Le changement de mobilier reste principalement conditionné au déménagement, la baisse estimée de 9% des transactions immobilières à fin 2013 n’a donc pas joué favorablement pour les résultats du secteur de l'ameublement. 

 

Des différences notables selon les produits...

 

Comme en 2012, la literie est le seul segment qui voit ses ventes progresser sur l’exercice 2013. Malgré la baisse des transactions immobilières, le marché de renouvellement a joué son rôle à plein en 2013.

 

Le segment canapés, fauteuils et banquettes voit ses ventes reculer. La concurrence est dure sur ce segment de marché, face à l'Italie, la Chine et la Pologne. De plus, une nouvelle concurrence très présente sur le net, particulièrement à l'étarnger, avec les sites de fabrication à la demande tels Made en Agleterre ou Avandeo en Allemagne ou encore Fab, limitent les intermédiaires et tirent les prix vers le bas. 

L’alignement prix de certains spécialistes sur ceux de la grande distribution ne joue pas non plus en faveur du développement du chiffre d’affaires du segment.

 On note aussi une faible chute des ventes sur la cuisine alors que les ventes de salles de bains reculent à nouveau. Les arbitrages se sont encore faits dans ce circuit au profit de la cuisine plus génératrice de marge, mais au détriment de la salle de bains.

 

...Mais aussi selon les circuits de distribution

Les spécialistes de l'ameublement réalisent une meilleure année que la grande distribution. On a donc besoin de vrais conseils et d'un service que l'on peut trouver dans ces points de vente.

Dans la distribution, seuls les cuisinistes progressent malgré des résultats de la construction en forte baisse en 2012 et 2013...preuve que la cuisine devient de plus en plus une pièce à vivre. on en a déjà parlé souvent chez de-nicher.  

 

 

 

 

Les enseignes d’ameublement milieu de gamme et haut de gamme sont encore touchées par le 
report d’achat et par un déficit de fréquentation. Malgré cela, certaines enseignes, en jouant la 
différenciation, parviennent à progresser légèrement.

La faible consommation de l’année 2013 se ressent sur les ménages qui ont prévu de reporter leurs achats sur 2014, dans l’attente d’une conjoncture plus propice à la consommation.  

Pour l’année 2014, soyons optimistes...les intentions d’achats des ménages français sont à la hausse. 

Le salon Maison&Objet, version janvier 2014, qui vient de fermer ses portes nous donnera bien quelques tendances...

Merci à l'IPEA (Institut de prospective et d'Etudes de l'Ameublement) de nous fournir de riches informations sur le marché de l'ameublement.